Partir en
waterstart 
C'est la véritable clé du funboard : il vous permet
d'accéder à la navigation sur petite planche. A
condition qu'il y ait du vent, ce n'est pas difficile.
Conditions
Un bon force 4 est nécessaire mais les experts peuvent
réaliser ce type de démarrage avec du force 2.
L'objectif consiste à se laisser hisser par la force du
vent dans la voile, à partir de l'eau, méthode
parfois indispensable sur des petits flotteurs qui n'ont pas assez
de volume pour sortir le gréement au tire-veille.
Précision : on peut apprendre le waterstart avec une grande
planche.
Technique
La mise en place adéquate du gréement et du flotteur
est l'étape la plus difficile : elle peut nécessiter
quelques minutes passées à patauger dans l'eau...
L'objectif final est d'orienter le flotteur travers au vent, voile
au vent du flotteur, point d'écoute ( arrière du
wishbone ) sur l'arrière. Lorsque la lise en place est
assurée, saisissez la voile au dessus du wishbone pour la
décoller de l'eau. Ensuite, le plus simple consiste
à ramener le wishbone sur le flotteur afin de laisser le
vent pénétrer dans la voile. Face au flotteur,
prenez le wishbone des deux mains, posez votre jambe
arrière sur le flotteur, "rétropédalez" avec
votre jambe avant afin de vous hisser sur la planche. Vous
êtes partis.
Défauts
Il faut "sentir" le vent. Si ce dernier est trop faible, il faut
vous alléger; s'il est trop fort, il faut au contraire
jouer avec le poids de son corps pour éviter les catapultes
trop brutales. Beaucoup de débutants se retrouvent face au
vent. C'est que la pression sur la jambe arrière est trop
forte : elle entraîne en effet le flotteur à lofer.
L'orientation du flotteur doit donc être maintenue avec la
jambe arrière : appui sur les talons s'il est
nécessaire de lofer, appui sur la pointe des pieds s'il
faut abattre.
Mai 2000 par Roland Beaubois