Le speed loop

Le speed loop a été inventé par ce bon
nounours de Laird Hamilton qui a profité en fin de run de sa
vitesse et de la faible inertie de son gun pour tourner sans vague.
Conditions
Pour faire un speed loop, il faut du vent fort et constant pour
avoir de la pêche dans la voile. Accessoirement, il vaut
mieux être surtoilé que l'inverse afin de pouvoir
décoller un minimum sans vague. Ensuite il est
préférable d'avoir un peu de clapot pour faciliter
l'impulsion. N'importe quelle voile fera l'affaire ( d'autant
qu'on retombe souvent à pieds joints dedans ! ) tandis
qu'un flotteur court tournera mieux.
Technique
Avant de déclencher un speed loop, il faut être plein
largue et avoir une vitesse maxi pour "voler" sur le clapot.
Basiquement, le début du mouvement est similaire au choppy
jump sauf qu'on aura préalablement reculé la main
arrière sur le wishbone avant de décoller.
Dès qu'on a décollé, il faut tendre le bras
et la jambe avant sous le vent , très franchement, tandis
qu'on pose le menton sur la poitrine. En même temps, on doit
ramener le bras arrière le plus près possible du
torse, tandis qu'on tire sur la jambe arrière au maximum
pour que le talon reste sous les fesses, c'est ça qui
permet de rester solidaire de sa planche. Ensuite, on laisse
tourner...
Défauts
- Ne pas y aller "franco", c'est comme ça qu'on tourne
à moitié et qu'on se fait mal
- Ne pas tirer sur la jambe arrière, c'est comme
ça qu'on perd sa planche, même si le nez touche
l'eau, on peut boucler le loop en tirant sur le bras et la jambe
arrière
- Ne pas être assez abattu
- Déclencher la rotation avant même d'avoir
décollé; on obtient alors une catapulte
Le back loop

Le barell roll s'appelle désormais back loop depuis qu'on
tourne dans un axe plus vertical. Moins effrayant que le front loop,
c'est par lui qu'il faut commencer les rotations.
Conditions
il faut une vague creuse, pas trop de vitesse, et un vent pas trop
fort. Flotteur court obligatoire et voile de vague pas trop
surtoilée.
Technique
En arrivant sur la vague, à l'endroit où elle est le
plus creuse, sans trop de vitesse, on borde brusquement la main
arrière en tendant la jambe avant et en partant au lof.
Dès qu'on a quitté la vague, on doit rester
groupé au maximum. Quand la rotation est bien
entamée, on ouvre progressivement la voile pour ralentir la
rotation et se préparer à la réception.
Défauts
- Arriver au largue avec beaucoup de vitesse
- Ne pas se grouper au moment de commencer la rotation
- Ne pas tendre la jambe avant vers le haut dans le sens de la
rotation
- Ne pas ouvrir la voile à mi-rotation
Mai 2000 par Roland Beaubois